Archives de catégorie : Cinévadrouille

L’initiative formidable d’une poignée de bénévoles  » fous de cinéma  » a permis la création de l’association Ciné Vadrouille en 1996. Son objectif, transmettre cet amour du septième art dans notre milieu rural, maintenir une animation tout au long de l’année par des projections mensuelles dans les communes de la vallée du Valgaudemar. Sur ce jeune circuit de cinéma itinérant, nous étions guidés par notre aîné l’Ecran Vagabond du Trièves (Isère). Proposer au public un éventail de tout ce que le cinéma peut offrir dans ses formes les plus variées, donner la possibilité aux habitants d’accéder à une salle de projection même rustique, telle était la philosophie de notre premier président Alain Mary, partagée encore aujourd’hui par les nombreux bénévoles qui ont adhéré à l’association. En quinze ans, nos intrépides fondateurs ont déplacé les montagnes et passé les frontières. Sur leur passage la toile blanche se déplie, la lanterne magique s’allume, le projecteur 35 mm (Buizze et Botazzi) ronfle, la séance commence…
Cette belle aventure repose sur les membres bénévoles, une somme de compétence et de disponibilité remarquable. L’avenir du cinéma numérique qui se profile annonçant la fin du  » 35mm  » et ses bobines de film argentique, viendra-t-il entamer cette vitalité qui nous anime ? L’association devra t-elle modifier ses objectifs et ses modalités d’action en fonction de l’évolution de la technique et du paysage culturel et cinématographique ?

Fin 2012, lors de son assemblée générale, la décision est prise, Ciné Vadrouille entrera dans l’ère du numérique.
C’est un nouveau défi mais nous tous, tenons à maintenir  » Le cinéma itinérant  » qui est un cinéma de proximité, un service public de nos vallées parfois isolées.

Ciné Vadrouille est adhérente de l’Association Nationale de Cinéma itinérant.

Chaque mois, les représentants locaux de l’association Cinévadrouille projettent un film soit à la salle Serre Soleil soit à la « Salle pour tous ».
cinevadrouille@aol.com
http://cinevadrouille.pagesperso-orange.fr/crbst_5.html

Séance de Cinévadrouille le 27 Septembre Salle de Serre Soleil

 

L'Homme qu'on aimait trop : Affiche

1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…

Coup de projecteur Séance du 22 Mars

94165127

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19538117&cfilm=203464.html

 

Date de sortie (1h53min)
Réalisé par
Avec , Julie Gayet, ,
Genre Comédie
Nationalité Français

Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares… Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.